MJ : Nono

• Alban : Erevan, druide elfe des bois
• David : Prune, moine halfeline robuste
• Jules : Sandro, guerrier humain
• Jonathan : Elyaswë, ranger elfe des bois
• Pascale : Olga, prêtresse naine des collines
• Thierry : Prut, magicien gnome

Au matin nous partons pour Mbala à la recherche de Nounoupoupou. Le sentier serpente en grimpant la colline escarpée. Au bout d'un moment on distingue au loin un plateau rocheux percé d'une gorge dans laquelle le sentier semble s'enfoncer. Je crois que c'est Elyaswe qui aperçoit à l'entrée de la gorge une silhouette humaine ou humanoïde.

Une reconnaissance aérienne révèle la présence de 4 individus, dont une magicienne qui abat sans pitié Poupougne qui essayait d'écouter leur conversation. Devant cette réaction hostile, Prune et Prut invisibles accompagnés d'Erevan sous forme de singe, vont se positionner sur le plateau rocheux surplombant les inconnus, tandis que le reste du groupe avance ouvertement jusqu'à l'entrée de la gorge et salue poliment.

Une conversation méfiante s'engage. Notre intention d'éliminer la sorcière met la magicienne très très en colère. On comprend qu'elle est là pour lui demander quelque chose d'important : la situation se tend brusquement, un coup est lâché contre nous et le combat s'engage au fond de la gorge.

L'effet de surprise joue à plein quand Prune leur tombe (littéralement, de 15m) dessus : il faut dire que la petite goûte pour la 1ère fois à la Rapidité que lui a conféré Erevan, et ça se voit qu'elle aime bien monter comme ça dans les tours. On a aussi a un peu de chance, assez pour que la magicienne se fasse Ralentir par Prut et ne puisse pas nous tirer dessus. Le temps qu'elle reprenne ses esprits, la moinette déchainée est déjà sur elle et la voilà estourbie.

On s’aperçoit qu'elle a sur elle un trou portable, dans lequel elle transportait - entre autres - un cadavre. De barbare, il me semble ? L'interrogatoire révèlera que c'est pour demander à Nounoupoupou de ramener son amoureux à la vie qu'elle est venue avec quelques mercenaires. C'est une triste histoire.

Mais on a beau apprécier le côté romantique de la démarche, elle nous a quand même attaqué et elle a tué Poupougne. On lui explique que son plan n'aurait pas pu marcher parce que c'est une trop méchante sorcière, et on continue notre chemin avec toutes ses affaires en la laissant prendre soin du corps et faire son deuil.

On suppose que c'est Nounoupoupou qui a décoré l'entrée du village en ruine avec les crânes des habitants, ce qui nous confirme que c'est une sorcière vraiment très méchante. Heureusement qu'elle ne nous attend pas, parce que notre stratégie d'approche discrète de sa hutte présumée s'avère une catastrophe absolue, c'est vrai qu'on avait pas pensé aux singes.

Du coup la sorcière s'est rendue invisible dans sa hutte et Prune ne sais pas où taper. Prut finit par tirer dans le tas, mais la hutte explose et Sandro est gravement brûlé avant d'être pris à parti par un genre de golem mort vivant. L'affaire est mal engagée, mais Erevan réussit finalement à illuminer la sorcière et Prune peut enfin taper : Nounoupoupou n'est pas équipée pour ça et s'effondre rapidement.

Et parce qu'il ne faut pas perdre de vue les choses simples, on met la main sur son trésor. Enfin en l'occurrence, la ventouse.

(à suivre)