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CR de la partie du 22 mai
Jour 84 (suite)
… Bon, la conclusion du précédent CR était un peu optimiste, en fait on est pas fixés du tout 
Je récapitule : cap sur la porte au fond du zombiesque couloir, et d'un pas décidé : on espère prendre l'ennemi à contrepied. La porte a une sale tronche de sorcière boutonneuse façon Disney. Pas simple à ouvrir, même carrément impossible. Jusqu'à ce qu'un des zombies muraux se dévoue : il ouvre une laaaarge gueule, et laisse tomber … un petit bonhomme en argile (?) avec des pièces d'or sur les yeux. Qui passe la porte tout bêtement. Mais impossible pour Prune de la retenir pour nous permettre de passer aussi. Damned.
C'est Erevan qui a l'idée de se mettre des pièces sur les yeux, et il passe : il est fortiche ce druide. On fait tous pareil, et de l'autre côté, ben … d'abord nuit et brouillard et on (en tout cas je) s'attend au pire, puis aurore et brume, puis grand jour et grand beau : on est dehors et on s’est énormément rapprochés d’Omu 
En synthèse, on a vraiment rien compris du tout à cet épisode … On était sûrs que c’était un piège, et pourtant le truc nous a objectivement aidé à trouver la ville. Quelque part, la façon de procéder rappelle les petits bonshommes qui nous avaient montré l'exemple lors des épreuves de l'Oracle. Peut-être est-ce le même allié qui se manifeste à nouveau ? Cette hypothèse et, si elle se vérifie, l'identité dudit allié, mériteront quelques divinations.
Quelques (heures ? minutes ?) plus tard on aperçoit la lisière de la jungle, et au-delà les falaises qui plongent vers Omu. On contourne l'immense trou pour arriver par l'Est, un peu au-dessus du lac de lave. Les statues monstrueuses qui semblent surveiller d’en haut la ville, évoquent irrésistiblement des gargouilles. Mais celle qu'on examine est toute moussue, pas magique, et ne réagit pas à un coup de bâton. Je suppute une intention machiavélique (quand on se sera bien habitués à elles, surprise y'en aura des qui bougent ^^).
On observe la ville et le gnome volant invisible part en reconnaissance (au passage une remarque : appliquer le bonus de discrétion du Passage sans traces à un déplacement aérien, c’est quand même un peu tiré par les cheveux. Mais ça nous arrange bien :) Après survol, le bâtiment sur le piton entouré de lave pourrait être un temple, la grosse construction circulaire est certainement un palais, la zone inondée au pied de la cascade semble à peu près impraticable, et la grosse bête qui gronde vers l’ouest reste introuvable car la nuit tombe et Prut le pétochard n’a pas envie de tenter le diable.
La divination d’Erevan dit que le palais est un endroit possible pour notre quête du Marchand d’Ames, que c’est dangereux mais que ça peut payer. Prut se demande où est ledit Marchand d’âmes, et reçoit en retour la vision d’une grande salle pleine de machineries incompréhensibles avec un genre de grosse créature noire et protoplasmique. Au moins ça confirme que ce qu'on cherche est bien à moins de 5 miles …
On passe la nuit sans problème. Rien ne bouge dans la ville obscure, cependant Elyaswe repère une lumière au sud-ouest près de l’arrivée du sentier.
Jour 85
Le matin, débats animés sur la meilleure manière de formuler nos divinations. Olga reçoit un « oui » franc et massif en réponse à la question « le bâtiment sur le piton est-il un passage obligé de notre quête ? ». On finit par décider de commencer par là, en espérant y trouver des indices sur ce qu'il faut éventuellement avoir fait avant d'y aller.
Pendant ce temps un genre de cérémonie semble se dérouler au bord du lac de lave : on dirait qu’une assemblée de végépygmées s’apprête à sacrifier un grung (une sorte d'homme grenouille de mauvaise réputation).
C’est à ce moment-là qu’une bande de grands singes se précipite sur nous. Les pauvres bêtes s'avèrent poursuivies par un pack de goules qui nous tombe dessus. Rien de bien méchant, mais on est repérés : peu après, une colonne sort de la ville et on décanille cap au nord jusqu'à la rivière en masquant nos traces.
(à suivre)
