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11e_session

CR de la partie du 10 avril 2018

Jour 76

Nous sommes encore sous le coup de l’émotion de notre combat contre le dragon rouge, aussi faisons-nous une brève halte pour reprendre nos esprits et soigner les brûlures de Sandro. Mais qui dit dragon, dit trésors. Nous nous mettons donc en quête du magot. Notre excitation est à son comble lorsque nous découvrons, au fond de la mine, un amoncellement de pièces, de coffres, d’armes et d’objets de toutes sortes. Olga tombe en extase devant une magnifique hache naine finement ouvragée et, de toute évidence, magique ; Prut, survolté mais pragmatique, organise un comptage méthodique du butin ; Prune découvre un masque et une cape cérémoniels dédiés au dragon et, ravie, ne résiste pas à la tentation du déguisement. Elyaswë et Erevan observent les débordements de leurs compagnons avec le flegmatisme et la bienveillance qui caractérisent les sylvains.

Tout cela est bien beau mais le premier souci d’Olga est d’offrir une dernière demeure descente aux nains [Edit de Prut : référence a leur réputation dans les bars ?] qui ont péri ici. Nous passons donc une bonne partie de la journée à réunir leurs restes dans un modeste cimetière que nous improvisons aux portes de la mine. Le travail est laborieux et nous sommes épiés de loin en loin par les nains fantômes dont la présence est légèrement inquiétante et vaguement sinistre. A la tombé du jour, nous sommes vannés. Nous montons le camp dans la salle des gardes, à l’entrée de la mine.

Jour 77

Au matin, nous débattons de la marche à suivre. Beaucoup souhaite reprendre la route mais Olga insiste pour que nous explorions sérieusement le nombreuses galeries de la mine dans lesquelles nous ne nous sommes pas encore aventurés. Elle obtient gain de cause.

Sandro, qui est encore convalescent, va garder le camp accompagné par Prut qui n’a aucune envie d’explorer une mine naine désaffectée mais qui, en revanche, souhaite ardemment percer les secrets du traité arcanique que nous avons confisqué à la méchante magicienne (qui, j’en suis sûr, avait un nom).

Pendant quelques temps, nous explorons au petit bonheur les galeries de la mine. Olga est positivement ravie mais, pour être tout à fait honnête, il faut quand même reconnaître qu’une mine naine ne présente pas beaucoup d’intérêt pour le visiteur étranger. Nous sommes finalement arrêtés par une porte solidement fermée derrière laquelle nous pensons percevoir les chuchotements de créatures furtives.

Alors que nous nous débattons avec cette porte qui refuse de céder, nous subissons l’assaut d’une escouade de kobolds qui a surgi inopinément par une galerie latérale. Parmi eux, il y a un shaman. Les sorts fusent. Olga et Erevan en appellent à leur puissance divine et répliquent par un tir de barrage qui met en fuite l’escouade kobold. Il s’ensuit une course poursuite qui nous entraîne toujours plus profond dans le dédale de la mine.

Prune déploie beaucoup d’énergie pour rattraper le shaman mais ce diable de kobold a toujours un coup d’avance sur elle. Il faut dire que les chausses-trappes et les sbires font obstacles. D’ailleurs Elyaswë en fait les frais en ayant maille à partir avec une de ces gelées verdâtres qui semblent l’affectionner tout particulièrement. Nous interrompons la poursuite pour nous regrouper et établir une nouvelle stratégie. Les Kobolds en profitent pour établir un barrage avec quelques meubles et s’embusquer derrière avec leur arbalètes. Nous donnons l’assaut et faisons un carnage… mais en vain, le shaman nous a définitivement distancé en verrouillant derrière lui une lourde herse de métal. Erevan prend alors la tête des opérations et tente une approche furtive et rusée. Il se transforme en araignée, explore les issues, débloque les obstacles… nous découvrons ainsi le sanctuaire où les kobolds effectuaient leurs cérémonies.

En explorant la grotte principale où vivait la tribu, nous découvrons le passage par lequel les kobolds se sont carapatés. Nous découvrons également une petite salle soigneusement scellée où nous avons la désagréable surprise de découvrir deux goules avides de goûter un morceau de naine, de halfeline ou d’elfe des bois. Ceci met un terme à nos velléités d’exploration et nous rejoignons Prut et Sandro.

Nous consacrons le reste de la journée à suivre la route des nains dans la montagne pour découvrir où elle peut bien mener. La dernière borne est posée au plus haut de la passe qui relie la baie de Shilku à la vallée de l’honneur perdu. Nous entamons la descente vers la vallée et avalons quelques kilomètres avant la nuit. Puis nous montons le camp sous un éperon rocheux.

Jour 78

Au petit matin, nous sommes réveillés par un individu appelé Gor qui, non content d’être très laid, se trouve également être très grand… en fait beaucoup trop grand pour être honnête si vous voyez ce que je veux dire. La créature est mécontente de nous trouver dans sa demeure et fortement désireuse d’ajouter une naine au menu de son petit déjeuner.

Parce que nous sommes des gens polis et civilisés, nous échangeons avec lui quelques banalités d’usage. Puis, parce que c’est un troll dangereux et destructeurs, nous échangeons avec lui quelques baffes d’usage. Le combat fut bref et le troll fut aspergé d’acide pour éviter toute régénération malvenue.

(à suivre)

11e_session.txt · Last modified: 2018/04/15 23:25 by inzemoon